Je suis partie avec la caisse…

mais ce n'est pas un hold up...

Avant, il n’y avait "que" Chéri… 
Mais, ça, c’était avant…
Maintenant, il y a aussi ses collègues qui pensent à moi (en tout bien, tout honneur, évidemment !) et mettent de côté du bazar susceptible de m’intéresser…

C’est ainsi que cette caisse est arrivée dans le garage, il y a quelques mois. Dimensions 29x 39, hauteur 49 cm.
MAGNIFIQUE, mais dont je n’avais à priori aucun usage !
Pour être honnête, j’ai essayé de la fourguer à droite ou à gauche, mais personne n’était intéressé. De mon côté, je NE pouvais PAS m’en débarrasser (peut être devrais je consulter un psy ?). J’ai bien fait, puisque, vous allez voir, elle va trouver son utilité.

Le gros œuvre…

Tenailles et marteau pour enlever les vieux clous et ponceuse à bande… pour poncer !!
Le couvercle étant simplement posé sur le dessus, je  prépare deux tasseaux, puis les colle sous le couvercle pour le maintenir en place. En photos, c’est mieux.

La custo…

Je réalise quelques pochoirs à placer ci et là sur les côtés… et une petite phrase "écrite" au pinceau fin pour préciser les choses…
Malgré ce que je viens d'écrire, une couche de cire partout. Poignée en corde tressée à 6 brins.

Le confort…

Un coussin pour le moelleux du postérieur… Scratches collés sur le couvercle, cousu sur le coussin. Patins glisseurs en dessous.
Intérieur : permet de ranger les quelques produits réservés à l’entretien des chaussures et les chaussons réservés aux invités. Si besoin, j’aménagerai un peu pour que ce soit plus pratique .
Les baskets ici présentes sont à moi et, si elles paraissent neuves, c'est parce que je les entretiens amoureusement et non parce que je ne m'en sers jamais. (Je pense qu'il était utile de repréciser les choses, non mais...)
Voili, voilou : hop, pour être installé(e) confortablement pour lacer ses chaussures.

Note de dernière minute...: la caisse est déjà haute, alors avec le coussin, c'est trop ! Je décolle les scratches sur le couvercle et découds sur le coussin, qui trône sur un fauteuil dans le salon...

C’est à vous, série 20

C’est parti, mon kiki !
La présentation des complices de cette série peut commencer... 

*+**+***+**+*
Allez, déjà, la famille... LN :  en fait, c'est une fêlée des bracelets... Si vous saviez combien elle en a, vous seriez étonné(e)s ! Et toutes les occasions sont bonnes pour en fabriquer ou en quémander un (le dernier en date ? en tricotin bien sûr !)
Là, elle s'est débrouillée seule et c'est drôlement bien réussi : fil d'alu coloré.
Elle collectionne aussi sacs et pochettes dans un esprit total récup. Créations maison bien sûr ! 
Œillets métalliques autant utiles que décoratifs…   


Une pochette colorée pour ranger ses petites affaires.
Le choix des tissus est primordial... pour un rendu plein de douceur : bravo, c'est épatant ! 

Si je vous dis broderie, je suis sûre que vous savez de qui je parle. Eh oui, Marijo a encore frappé un grand coup avec ses travaux de broderie et de dentelle. En voici la preuve en images. Toujours beaucoup de rouge et toujours aussi beau !

Françoise qui s’est offert un livre suite au carnaval de Belfort… voici quelques photos où l’on retrouve les costumes si amoureusement préparés. Souvenez vous, cette année, c’était le cirque.
Des décos en perles hama… par des artistes en herbes. Antoine (5 ans) pour l’éléphant, et Sasha, quand elle était petite, pour la fleur !
Le gêne de la créativité n'a pas quitté la famille. super !
La suite au prochain numéro.

A bientôt

Rendez vous chez ma cousine…

Voilà de quoi vous rafraîchir un peu la mémoire… 

Après le choix du thème pour l'expo poterie 2014, je me suis vite décidée pour le personnage de Bécassine : je me souviens encore avoir lu ses histoires dans "la semaine de Suzette" de Mamée, ma grand-mère maternelle. 

Si le coeur vous en dit, vous pouvez accompagner cette lecture en écoutant ça... mais, c'est vraiment pas obligé...

J’ai fureté sur le net afin de trouver un modèle et j’ai flashé de suite sur cette statuette en résine de Leblon Delienne, sans forcément réfléchir sur MES capacités à la réaliser ! Le clin d’œil à Marylin est juste fabuleux !!

Je me lance… 
De quoi effrayer Joseph Pinchon, le père (illustrateur) de Bécassine, je patouille, pétris, malaxe, modèle, façonne la terre sans relâche, oubliant presque de papoter avec mes collègues de poterie (ça leur a fait des vacances, mais c’est dire !!)
Guidée par les conseils (mais pas que, elle a mis la main à la pâte !) de Corinne et après de longues séances plus ou moins laborieuses puis séchage, elle est prête à passer au four pour la première cuisson…
Et là, PATATRAS, je la pose sur la table et elle bascule en avant, se rompant le cou à plusieurs endroits. Verdict : fractures multiples. Nous sommes déjà fin mars (exposition fin mai) et je dois m’absenter plusieurs semaines. Un instant, je songe à gerber les  restes de cette idiote de bécasse, sans autre forme de procès !
Corinne va passer des heures à la panser, la poupougner, lui prodigant des soins minutieux… (Il y eût peut être quelques jurons bretons, histoire de ponctuer cette longue convalescence, ce que j'aurais bien compris d'ailleurs !)

Toujours est il, qu’au retour de mes voyages (je vous en ai un peu parlé et ), et après première cuisson, il n’y a plus que 2 morceaux… Tout est encore jouable… (Nous sommes le 12 mai)
Je passe 2 séances à peindre. Malgré mes précautions et mes incantations, une main et le parapluie se "détachent" encore… Le désespoir est proche. (19 mai… l’expo c’est le WE prochain !) 
Corinne, cette merveilleuse et irremplaçable Corinne (il faut le dire, c’est la vérité vraie) me promet d’essayer de recoller les différents morceaux après cette ultime cuisson.
J’arrive pour la mise en place de l’expo. Que vais-je découvrir ? Le suspens est intense, une sorte de boule d’inquiétude me ronge. Corinne, l'abominable Corinne (il faut le dire, c’est la vérité vraie) me prévient qu’elle n’a pas pu réparer, il y a eu de nouvelles cassures !

L’œil en berne, le pas traînant, je vais faire un dernier adieu à Bécassine. Et là, bonheur, je la découvre, pimpante et fraîche, fièrement dressée sur ses deux jambes, l'oeil quasi presque intelligent !
Corinne, cette coquine de Corinne (il faut le dire, c’est la vérité vraie) arrive un grand sourire aux lèvres, très contente de sa plaisanterie. Effusions et tout et tout !
Allez je vous la présente (Naaan, pas Corinne, elle est un peu timide). Hauteur environ 30 cm.


Voili, voilou : une épopée, riche en rebondissements, mais comme dans les contes, tout est bien qui finit bien !

Illico p(r)esto

Les radis je vous en ai déjà parlé…
Pour changer du potage aux fanes de radis, je vous propose un pesto original.

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Quand vous l’aurez goûté, vous aussi deviendrez fan (ha,ha,ha !)
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Premier essai :
Pour les ingrédients, évidemment, je n’ai voulu en faire qu’à MA tête, donc j'ai changé des trucs…
- Fanes de radis,
- Poudre d’amande : là, ça commence… je prends des pignons de pins, juste par esprit de contradiction,
- Huile d’olive,
- Ail,
- Crème (pour alléger la préparation, remplacer une partie de l’huile par du fromage blanc : j’utilise de la crème, car pas de fromage blanc),
- Sel, poivre,
- Parmesan : j’ai pas, ce sera gruyère râpé.    
Proportions au "super-pifomètre"… Tout est passé au robot.
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Avis de dégustation en demi- teinte : la copine n’aime pas trop, mais de son propre aveu, ne connaissant pas le pesto (ou pistou), elle n’a pas de point de comparaison.
Toutes les 2, nous avons le sentiment qu’il manque quelque chose, mais sans pouvoir dire quoi ! Chéri apprécie.
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Deuxième essai :
Je décide tout de même de recommencer avec les ingrédients – et seulement ceux là – indiqués. Et je pèse. J’ai regardé cette recette.
J’ai environ 60 g de fanes de radis (sans les tiges). J’ajoute :
- 1 gousse d’ail,
- 15 g de parmesan, 
- 2 CS d’huile d’olive,
- 20 g de poudre d’amandes,
- du sel et du poivre.
Pour ceux qui n'apprécient pas trop le parmesan (MOA, au hasard) , la version "sans" n'est pas mal non plus
Le robot fait son office et permet d’obtenir une sorte de purée assez fine, d’un vert éclatant.               J’en ai poupougné une partie pour faire un beurre manié : bonne idée !
J’ai tenté avec la sauce vinaigrette pour assaisonner une salade de tomates : bonne idée aussi.
Le reste sur un plat de pâtes.
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Au goût, rien à voir avec ma première version… Là, c’est bon !!
Comme quoi, l’’innovation sauvage n’est pas toujours signe de réussite ! (T'avais kapa faire nimp... me murmure Jiminy Cricket)
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N.B. : les petites fanes peuvent tout simplement être servies en guise de salade. A assaisonner au dernier moment pour garder le croquant.
Tomates séchées garni du pesto nature...
Voili, voilou : passez directement à la deuxième recette, vous ne serez pas déçu(e)…
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