Truc de cuistot !


Aimablement proposé 
par ma copine 
Huguette, la coquette     

    
J’ai toujours une bouteille de jus de citrons tout prêt ! Lorsque j’achète des citrons entiers (rarement) , c’est que j’en ai un usage bien particulier, comme ici.


            ... MAIS ÇA, C’ÉTAIT AVANT...
Dernièrement, la susnommée Huguette m’a envoyé un message concernant le citron entier congelé. Je me suis dit qu’elle délirait grave, mais j’ai tout de même mis un citron lavé et séché au congel ! (super bol, c’est un bio ). Et puis, tête de linotte, je l’ai oublié.
... UNE SUITE A REBONDISSEMENTS...
En fait, je garde mes mails, tant que l’affaire n’est pas traitée. Je l'ai donc (re)lu et, ayant un peu de temps devant moi, je suis allée à la pêche aux infos sur la toile.
Surprise : le citron congelé n’est pas une invention abracadabrantesque d’ Huguette, mais bien un truc utilisé par les plus grands cuistots du monde intersidéral entier de partout…
Alors, s’ils l’utilisent, pourquoi pas MOA ?? 
Du coup, je ris jaune (citron)
Zesteur, râpe ou mandoline, tout va ! 
Une fois entamé, je le glisse dans un sachet, et HOP, au congel, jusqu'à la prochaine fois. Effectivement, c’est bien pratique et il n’y a plus aucune perte…
Pour ce qui est de toutes les qualités et vertus du citron, je vous laisse quelques pistes ici et  !
Vous retrouverez cette astuce dans "trucs et astuces". Comme je suis TRÈS SYMPA, je ne vous oblige pas à tout relire, je vous donne un indice ! Rendez vous à la lettre "C" (naan, sans blague ??), en cliquant sur l'onglet "trucs et astuces", piske c'est une astuce.
Pour terminer un petit virelangue, fourche langue ou casse langue.... :
"Si six scies scient six citrons, six cents scies scient six cents citrons !"
Voili, voilou : merci Huguette, car au-delà de ce truc utile, je me suis bien amusée pour écrire cet article ! J’espère que tu excuseras mon délire (sûrement les vapeurs de citron dans mon GROG !)

Dans la savane…

A l’ombre du baobab

Pour l'ambiance, cliquer ICI...
Jamais il ne me serait venu à l’idée de réaliser une pièce si imposante, si Corinne ne nous avait pas priés extrêmement très très instamment avec force et conviction de prévoir de grandes réalisations pour l’expo de poterie. Et quand la chef dit, on fait. 
(Qui aime bien, châtie bien, hein Corinne ?)
Le thème m’a plu d’emblée et le baobab s’est imposé dans mon esprit ! Quelle aventure…
... LE MODELAGE ...
Réalisation de plaques à la croûteuse : malgré son nom particulièrement poétique, cette machine très utile, permet de réaliser des plaques d'épaisseur constante. Les  sécher un peu, soit au soleil , soit au sèche cheveux… 
Recouper les plaques en grands rectangles, appliquer sur le support, hachurer, barbotiner et lisser grossièrement. Mon support est un tube de PVC, recouvert de film plastique pour pas que ça colle.
Procéder par étage….Ensuite sortir le support, opération délicate. Il ne glisse pas et nous sommes obligées de l’inciser sur toute la hauteur. Je dis "nous", car c’est Corinne qui s’est chargée de cette intervention délicate. Il faut changer le plastique trop fin, puis "recoller" le cylindre de terre sur le support.
Vu la hauteur, obligation de le faire en 2 parties pour pouvoir passer au four. Je vous dévoilerai le haut... un peu plus bas ! 
J’applique sur la partie basse, (mais cependant la plus haute… ) différents éléments réalisés avec des plaques "collées" à la barbotine. 
Une série de masques d’inspiration africaine.
 Une carte d’Afrique et de Madagascar.
1. Pointer sur la terre.
 3. Strier le support.

Il reste à lisser le tour, 
et décorer si besoin ! 
(ici, des traces de différents outils de pâte à sucre)


2. Découper de la silhouette.
4. Appliquer la forme.
L’incontournable girafe et des pachydermes ! 
Quelques scarifications sur le tronc pour terminer.
Pour la partie haute, le tronc en arrondi et quelques branches. 
J'ai enfin fini le modelage, et pour être franche, je commence à en avoir marre, ras le bol, assez, de ce fichu maudit baobab qui est encore loin d’être terminé. 4 longues semaines de séchage et la première cuisson. Tout s’est passé sans encombre.
... LA COULEUR ...
Je décide de passer à l’émail quelques éléments (masques, éléphants, girafe) avant nouvelle cuisson.
Je ponce un peu le reste, mais  mes scarifications sur le tronc, ne me plaisent pas.
Je prépare une sorte d’enduit avec de la colle, de l’enduit et les poupougne avec cette mixture… Une fois sec, je peux à nouveau poncer, avant "d’attaquer" la peinture !
Première couche : je fais un jus de peinture assez dilué pour me faire une base… (mélange jaune, terre de sienne, rouge…).
Je sors ensuite toutes les couleurs que je vais utiliser...
... et barbouille allègrement, peins, retouche, éponge, retouche, peins, retouche… C’est incroyable le nombre de fois où j’ai dû retoucher, car j’avais débordé sur la couleur d’à côté… J’ai vraiment l’impression d’avoir 2 mains gauches dans ce domaine ! (et peut être d'autres d'ailleurs, mais laissez moi mes illusions !)
Une couche de cire pour terminer,
 le voici qui trône FIÈREMENT sur le bar, 
d’où son nom de scène :

B A O B A R

Pour vous impressionner : 95 cm de haut et 60 cm de circonférence à la base, environ 30 H de travail (acharné).


Voili, voilou : on part en safari ? 

Au jardin botanique

Le temps des fleurs
En avant la musique, ICI, pour cette chanson incontournable !
Pour commencer, le modelage de la fleur en terre, donc à l’atelier de poterie. Quelques calages de papier pour garder le galbe des pétales durant le séchage.
La première cuisson faite, je passe 2 couches d’émail avant la nouvelle cuisson : rouge passion pour les pétales et étamines noires.
Le résultat est un peu inégal dans la brillance et ne me convient pas entièrement. 
Plutôt que de passer encore de l’émail, ce qui oblige à une cuisson supplémentaire, je ponce un peu et prépare un petit mélange de peintures acryliques. 2 couches. Ensuite je cire.
Pour la deuxième, le modelage est très simple et la forme épurée.
La base est creuse pour enfoncer la tige ultérieurement.
J’utilise simplement de la peinture pour la mettre en valeur : une sous-couche de blanc très dilué, puis 2 de blanc nacré glossy. J’aime le rendu satiné, légèrement brillant, sans être pailleté. Je termine par de la cire.
Pour les tiges, je pensais utiliser de la tige filetée, mais à l’essayage, je ne suis pas satisfaite : c’est, évidemment, rigide, trop à mon goût. Ce sera donc de la moelle de rotin de 8 mm de diamètre. J’épointe l’extrémité pour la rentrer dans la fleur. Petit ponçage et peinture.
Je tente quelques herbes folles à coller sur le socle, toujours en moelle de rotin.
Le socle : un cube de palette de récup. déguisé en bois rare, genre ébène. (enfin "genre"… de très loin) Ponçage, peintur’age, encre de Chin’age, cirage).
Le nom savant du spécimen, trouvé dans un ancien grimoire de flore intestinale, écrit sur une plaque métallique collée sur le devant.
Plusieurs trous obligeamment percés par l’Homme de la maison. Merci ! (L’Homme, c’est évidemment Chéri, mais je n’écris plus Chéri, car il trouve parfois que j’écris trop Chéri dans mes articles…). La qualité du bois étant affreusement abominable, j’ébavure et fais des retouches de peinture noire.
Je glisse la tige dans la fleur et sur le support. Je colle les herbes. Un dernier petit délire avec un fil d'alu, amovible ou de couleur interchangeable si besoin.


Voili, voilou : qui a dit que les fleurs étaient périssables ?
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