Emballé, c'est pesé !

De jolis sacs ou pochettes à soufflet pour glisser un cadeau. 
L'occasion d'utiliser des chutes de tapisserie ou du papier d’emballage cadeau.
Un peu de colle et du ruban...

...GO... 


La base est un rectangle. La suite en images pour bien comprendre ! Pour les mesures, je vous explique plus bas.
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Sur une longueur du rectangle, plier pour le rabat du haut et sur l'autre longueur, de l'épaisseur du fond. Marquer les plis et ouvrir votre rectangle de départ. Un plioir est bien utile, surtout avec la tapisserie.
Plier en 2, enfin presque 2, il faut garder une bande d’environ 2 cm de large, rabattue à l'intérieur.
Coller pour fermer le sac dans la hauteur. Voilà, ce qu’on obtient.
Pour faire le soufflet, décaler de la même mesure que le fond et marquer les 2 nouveaux plis. Voilà ce que l’on a. 
Dernier pliage pour le soufflet, plier les bords extérieurs l'un sur l'autre pour former le creux du soufflet… C’est très bien expliqué ICI en vidéo, n’hésitez pas à regarder !
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Maintenant le fond. C’est le moment un peu plus délicat et minutieux. Mettre à plat le soufflet. Rabattre le bas sur la ligne marquée du fond. Procéder pour chaque angle et de chaque côté.
Pliage du fond : rabattre, un grand côté vers l’intérieur, replier les petits côtés, puis terminer par le 2ème grand côté. Ecraser les plis à l'intérieur, coller  en dessous.
Plier le fond en 2, dans la continuité du creux du soufflet.
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Poignées : marquer l’emplacement à la moitié de la hauteur du rabat. (Si mon rabat mesure 5 cm, repères à 7,5 cm. En largeur, j’ai fait les trous au bord du soufflet. Percer avec une aiguille à tricoter, les 2 côtés à la fois.
Passer les rubans (cordelière, ficelle, lacet, tresse de laine, papier roulé, chaînette crochetée, etc… ) et faire un nœud. J’ai maintenu avec un morceau de scotch, puis replié le rabat vers l’intérieur.
Autres solutions :
     * Plier le rabat vers l’intérieur, percer. Les nœuds seront visibles, mais c’est plus solide car il y a double épaisseur. A vous de voir !
     * Vous pouvez aussi simplement replier plusieurs fois le haut, comme le sac rose "Love".
Faîtes donc vos petits essais. J’ai mis 30 mn pour faire le premier et à peine 10 pour le dernier.
Et j'en vois bien quelques uns en base carrée, pour servir de cache pot. 


Voili, voilou : Y'apluka les remplir.
  
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Travail du chapeau…


Comme je ne voulais pas laisser ma Lapinette seule et tristounette, je vous présente son compagnon, avec les quelques modifications que j'ai faites.
J'ai agrandi le carré de départ : 13 cm de côté. Même traçage du triangle tête oreilles. 
Ruse, car je n’ai toujours pas de cordonnet… un fil double dans le chas de l’aiguille, ce qui fait que j’ai passé mes fronces avec 4 fils et là, pas de souci.

Pas de bouchon au fond. Pour froncer le dessous, j’ai passé un fil à cheval sur le bord de l’ouverture et tiré. 
Oreilles non cousues et légèrement arrondies. Pompon gris un peu plus conséquent que madame pour son arrière train.
Une belle moustache, marqueur pour les yeux et le nez.
Un ruban nœud de cravate : les bords sont passés à la flamme pour les arrêter. On peut aussi utiliser un peu de colle transparente passée sur le bord. Poche poitrine et pochette jaune du plus bel effet...
Une autre idée : en grigri de sac ou de clés, pour décorer la table, à Pâques, par exemple… : simplement glisser un bouchon à la place du garnissage du corps, ne pas fermer la couture du dessous. On pourra ainsi s’en servir de marionnette de doigt… : sympa, non ?
Et réunis.


Voili, voilou : je vous préviendrai s’il y a une portée.

Inutile de se chinoiser…


Bien au contraire, car j’ai enfin réussi à débarrasser OFFRIR ce bol, dénommé ainsi faute de meilleure idée, que je dois simplement customiser un peu. 
              
- C’est d’ailleurs l’une des conditions, style :
     * Je le voudrais bien, mais il faut le faire comme ci… avec telle couleur… 
- Puis quelques consignes par mails, mises de côté, exprès pour vous :  
     * Pas d'exigences (Tu parles, Charles !), comme ça tu créées, en interprétant avec mes quelques modestes suggestions. (De suggestion à exigence, il n'y a qu'un pas... juste histoire de me mettre la pression)
- Ou, un peu plus tard, quand les choses se sont précisées : 
     * Naaaaannnnnnn... Le beau bol pour l'entrée, c'est le magnifique rouge asiatique de ton miroir de chambre. (Je note au passage, histoire de me caresser dans le sens du poil, le BEAU bol et le MAGNIFIQUE rouge asiatique... ça aurait pu être ton MAGNIFIQUE MIROIR ), mais, en dessous, tu auras mis des matières qui donneront du relief, tu suis ? (Ben non, je suis pas, no comprendo, moi blonde... )
C’est drôle, mais ça me rappelle un autre petit truc que j’avais fait ICI, et du coup, c’est beaucoup moins étonnant, puisque c’est pour la même personne, hi, hi, hi.

Vous l’aurez sûrement compris, y’a tellement peu de choses à faire sur ce bol que SI je ne vous avais pas raconté tout ça (Mais sans en rajouter, ni mentir, ni broder, ni même déformer, car ce N'EST VRAIMENT PAS mon genre), y’a longtemps que cet article serait terminé. 
Assez bavasser, je commence !
D'abord le bol.
Base rouge : il me reste un chouya de mon super mélange de miroir et je passe une couche intérieur et extérieur.
Après séchage, je ponce légèrement et seconde couche en poupougnant avec un sac plastique bouchonné, comme j’aime si bien faire, en rajoutant terre de sienne brûlée, rouge et bronze cuivré.
Pour la déco, des motifs pseudo orientico-asiatico-chinois inventés dans ma tête et des branches de bambou au feutre peinture, puis de la cire pour protéger et faciliter l’entretien. Simple mais chic…
Sauf que… : en passant la cire, cela dilue la peinture des motifs ! Vite, vite, je tamponne. C’est pas trop grave, mais faut que je repasse sur les dessins (Evidemment, j’ai commencé par l’extérieur, où il y en a beaucoup). Je cire à nouveau, mais avec une autre.
Pour le socle, j’essaye tout un tas de supports : ressort de matelas, baguettes chinoises collées, bracelet de carton… Tout compte fait, ce sera en rotin, qui de toute façon est une liane d'Asie, et conforte le petit effet ZEN (Enfin, à mon humble avis que je partage avec moi-même, comme vous savez).
Mes bêtises sont réparées, je peux vous montrer.


Voili, voilou :  je vais pouvoir l'offrir.


        

Une légende est née...

LA LÉGENDE...
... du chocolat Dulcey : sa paternité revient à un maître chocolatier de chez Valrhona qui avait oublié du chocolat blanc dans un bain marie. En découvrant, 10 H plus tard, le résultat (un chocolat caramélisé gourmand), il a peaufiné la recette jusqu'à mettre au point le Dulcey.
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J'ai visité la cité du chocolat à Tain l'Hermitage, goûté et apprécié largement ce chocolat original...
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D'autres marques se sont lancées dans la fabrication de cette nouveauté, devenant chocolat BLOND
DU COUP, je me suis dit que Marietouzazim (votre humble serviteur...) pourrait bien essayer elle aussi ! 
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En parcourant le net, j'ai failli avoir les yeux qui tombent par terre : prix oscillant entre 25, 32, voire 40 € le kilo. 
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MES PETITES RECHERCHES... 
      * J'ai suivi la recette ICI
     * Sur les ingrédients du Dulcey : beurre de cacao, sucre, lait entier en poudre, lactosérum, beurre, émulsifiant, vanille.
     * Ayant lu qu'il fallait utiliser un chocolat à 32% de beurre de cacao, j’ai contacté Nestlé, pour connaître la teneur en beurre de cacao de leur chocolat blanc à pâtisser. J’ai eu une réponse, mais c’est le genre de renseignement qui n’est pas dévoilé. Il convient cependant.
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JE ME LANCE... 
J’ai donc utilisé 500 g de pépites de couverture (8€ le kg), et 50 g de beurre de cacao, pour ne pas ajouter d’huile dans la recette.
Au four à 140°, en chaleur tournante. Surveiller par tranche de 10 mn.
     * Première sortie du four : le chocolat est fondu, je mélange bien à la spatule pour incorporer le beurre de cacao. Si vous n’en avez pas mis, c’est le moment d’ajouter 3 ou 4 CS d’huile végétale.
     * Sortie 2, 10 mn plus tard : il faut bien racler et mélanger, je commence à voir le chocolat changer de couleur par endroits.
     * Sortie 3 : j’ai une belle masse sable clair, je la travaille à la spatule. Je remets au four pour 9 mn.
     * Sortie 4 : la couleur s’intensifie, mais me paraît encore un peu pâle, retour au four pour 9 mn.
     * Sortie définitive : ma masse est uniformément d’une jolie couleur caramel, je n’ose pas remettre au four, de peur de brûler le chocolat. J’ajoute une pincée de sel avec ma SMS (Sublime Magnifique Salièreet mélange soigneusement.
Une astuce de moi : roulements de tambours.
Comme une fois froid, le chocolat devient dur, il m’a semblé judicieux de le couler sur une plaque, pour le casser ensuite en morceaux, plus faciles à manipuler que dans un pot. 
Fin des roulements de tambour.
Une autre astuce, maintenant  évidente pour la prochaine fois : éviter le moule à bords dentelés, car difficile de récupérer le chocolat. (même si c’est bien sympa de glisser les doigts sur le bord, puis de les lécher consciencieusement).
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Et je vais en faire quoi ?
     * Déjà goûter et faire goûter !
     * Je tenterais bien une petite pâte à tartiner, l’enrobage de truffes, de noisettes ou autres douceurs.
    * Et puis des genres de mendiants avec des noisettes (du jardin, les noisettes) : là je peux vous montrer, je viens de terminer.
Les noisettes cassées, puis torréfiées 10 mn à la poêle, ça sent drôlement très bon dans la maison.
Ensuite tempérage du chocolat, comme pour le blanc : fonte entre 45 et 48°; refroidir à 26 ou 27°, remonter à 29 ou 30° maxi et utiliser de suite.
Je le coule simplement sur ma plaque silicone et parsème de noisettes et d'écorce d’orange confite. Reste à casser en morceaux pour changer de la présentation classique des mendiants.
Quelques petits moulages aussi !
Voici une belle gourmandise à la saveur de biscuit caramélisé. Même si vous n’aimez pas le chocolat blanc, il faut goûter, c’est totalement différent.
Voili, voilou : Encore un petit morceau ?? J’arrive, je vais juste enlever les piles du pèse personne !

Toto rentre à la maison et dit : 
" - J'ai eu un neuf à l'école ! 
  - Bravo, en quelle matière ?
  - En chocolat... "
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