J’ai été mise à la porte !


Rappelez-vous, les portes de notre maison étaient comme ça… 
👧 Je les avais déjà modifiées pour être plus à notre goût, avec des plaques de MDF. (à revoir par ici)
🎨Puis peintes de différentes COULEURS. En manque d’inspiration à l’époque, celle d’accès au garage en blanc

Ça va bientôt faire 5 ans qu’à chaque fois que je donne un petit coup de ménage, je me dis qu’il faudrait que je change de couleur, sans savoir laquelle choisir, car c’est déjà bien coloré chez nous. Mais là, c’est mûr, je sais. Je présente mon petit projet à Chéri qui me donne son accord sans souci.


💪👨 Il se charge de la décrocher. 
👧Je donne un coup de nettoyage sérieux puis ponce. Avec cette belle surface plane et la ponceuse électrique, c’est vite fait.
🎨 Plusieurs couches, léger ponçage entre (n° 400), jolie teinte jaune d’or lumineux. 
💪👨 Retour à sa place. 
👧Je passe une couche de cire, pour un rendu satiné et  protéger des salissures.

💚Après, c’est les petits plaisirs de la déco, c'est vraiment là que je m'éclate.

* Un porte-manteaux que je trouvais sympa, lors de soldes chez Alinéa (-70%, voilà qui m’avait interpellé, vous pensez bien, hi, hi, hi !)
* Et qui dit porte-manteaux dit places pour N'accrocher QUE des trucs sympathiques et bien évidemment complètement, intensément IN'utiles, interchangeables à souhait. Pour éviter que les babioles tapent contre la porte et fassent du bruit, de la patafix. Tenez, regardez donc… 
* Fiole récup du mariage des copains en juin, un peu de sable violet et de verdure presque vraie. 
* Des libellules-aimants viennent batifoler : vraiment, ça manquait…
* Un cœur, détail tout à fait total incontournable chez moi,
* Les mini poules rigolotes, offertes par Clo.
* Comme il y a des porte-étiquettes, là encore, je vais pouvoir m’amuser, mais pour l’instant, pas d’idée.

Voili, voilou : sans prétention, 
déco "gentillo-kitch"
c’est tout moi, ça. 
Ne vous inquiétez pas, 
je suis bien consciente de mon cas.

Quatre quarts très écolo !

Au début du mois, le 2 AOÛT très précisément, j’écoutais la radio lorsque j’ai entendu que pour 2017, nous étions au jour du dépassement. C’est, hélas, chaque année, de plus en plus tôt. Chacun DOIT participer pour faire autrement, chaque petit geste compte.

Je vous propose aujourd’hui des PASTILLES POUR LAVE VAISSELLE, bien moins agressives et polluantes pour la planète, très faciles à faire et plus économiques, tout en étant efficaces.
Il y a de très nombreuses recettes sur le net, j’ai regardé et suivi ici.

PHASE 1, super FASTOCHE : 
4 ingrédients suffisent… Les HE sont en option. 
COMMENT FAIRE ?
📌 Je mélange à parts égales les 4 poudres (pour mon premier essai, 50 g de chaque).
*** Il est DéJà possible de stopper là, cette difficile recette… 
et conserver cette poudre dans un récipient hermétique.***
📌 J’ajoute des HE : 20 gouttes. A noter, qu’elles ne sont pas indispensables, c’est juste pour flatter mon odorat délicat. (pamplemousse et citron).
*** On peut AUssI stopper ici, mais… ***
📌 … n’écoutant que mon courage, j’ai poursuivi pour réaliser les tablettes. Verser trèèèès peu d’eau : environ 1CC . J’avais pas de pschitt pour humidifier mes poudres, j’ai donc été trop généreuse et cela a pas mal moussé. J’utilise un moule récup. La préparation gonfle beaucoup (trop d’eau) et je dois bien appuyer dessus, plusieurs fois,  pour que la structure soit bien solide.
Je laisse sécher environ 6 H et démoule doucement. Une seule tablette se casse.
Et TAC, c’est fini ! Direction un joli pot de verre hermétique, il ne faut pas d’humidité.
 PHASE 2, le test :
Je glisse une magnifique pastille (que elle sent super bon, EN PLUS), dans le compartiment du lave- vaisselle.
👉 Il faut absolument remplir le bac rinçage avec du vinaigre blanc ET
👉 remplir le réservoir de sel de cuisine, gros ou fin, peu importe, (ce que je n’ai jamais fait, utilisant des pastilles "tout en un")
Une petit manip en plus, mais indispensable.

Ensuite, vaquer à ses occupations habituelles, la peur au ventre du résultat, en attendant la fin des haricots du cycle.
A savoir : Vous pouvez aussi utiliser une tablette pour l'entretien des toilettes. ( l'étoile c'est uniquement pour faire joli, car prendre la cuvette en photo, c'est pas spécialement fun, hein !)
 ICI mes pastilles WC.
Après le BIP final, courir ventre à terre jusqu’au lave-vaisselle, munie de lunettes de soleil au cas où il y ait de la réverbération, ouvrir la porte et admirer : la vaisselle brille de mille feux, elle est étincelante, je peux me voir dedans. Sans aller jusque-là, je suis très contente du résultat.
EXCLUSIVITÉ : après la cuvette des WC, l'intérieur de mon lave vaisselle (Si après toutes ces révélations, on n'est pas amis, je désespére !)
Voili, voilou : je suis conquise, c’est adopté ! écoLO-NOmiquement, c'est parfait.

Je ne vais pas vous en écrire toute une tartine !!

Aperçu au marché en bord de mer, un long étal de tapenades et tartinades colorées et alléchantes. En dégustation, j’ai craqué pour un mélange coco/curry à l'ail.
Par contre, vu le prix (30€ le kilo), j’ai vite imaginé ce qu’il fallait pour la faire moi-même…
Voilà mes petites courses : j’ai choisi de la crème de coco qui est plus épaisse que le lait du même nom.
Pour commencer, j’ai torréfié à la poêle, à sec, de la noix de coco râpée.
Ensuite, j’ai mélangé de la crème de coco avec la noix de coco refroidie, jusqu’à la consistance qui me convenait. J’ai ajouté de l’ail, du persil, du sel et du curry, une ONCE de cannelle et tout autant, mais pas moins, de cumin en poudre.
J'y suis allée très précautionneusement dans l'assaisonnement, goûtant plusieurs fois. Je pense maintenant, en écrivant cet article que j’aurais pu ajouter un zeste de citron vert et pourquoi pas, pour les amateurs, un chouya de piment, et une crevette. A tester une prochaine fois. 
De l’avis de mes goûteurs présents, ce fut très réussi.
Voili, voilou : et HOP, encore une petite idée sympa à proposer à l’apéro ! 


Mariage inattendu !

Toujours et encore des courgettes au jardin… Et pourtant, cette année, nous n’avons planté qu’un pied.
Pour compléter mon petit tour d’horizon culinaire spécial COURGETTE, c’est en gâteau que je vous le propose.

Voici les ingrédients :
(proportions à la fin)
J’ai commencé par peler et râper la courgette. Je la laisse égoutter tranquillement dans une passoire le temps de préparer le reste.
Le robot remplace mes super muscles. D'abord, le beurre mou avec le sucre et une pincée de sel.
Ensuite les œufs, un à un. La pâte semble grumeleuse. Je presse les courgettes pour enlever un peu de jus, j' ajoute dans le robot.
Je termine par la farine, la levure et le cacao, un chouya de vanille bien sûr, et 2 CS de rhum.
La pâte est prête à verser dans un moule garni d’un papier sulfurisé. Disposer les noix sur le dessus. Cuisson 30 mn à 180°. Vérifier avec une aiguille à tricoter qui doit ressortir sèche.
Je démoule et laisse refroidir. (J'aurais dû attendre, j'ai une belle faille qui traverse mon gâteau). J’ai hâte de goûter, mais la structure a l’air aérée, c’est bon signe.
Sucre glace saupoudré sur le dessus, je découpe en gros carrés pour la dégustation.

Et là…  Et là… ?

WAOUH  

Il est moelleux à souhait, bien chocolaté sans être écœurant, point trop sucré et pas du tout le goût de courgette .
Quelle belle découverte. 
*** *** *** *** ***
J’ai fait goûter à plusieurs personnes : toutes sont de mon avis (aucunement sous la contrainte, je vous (R)assure). 
Avec un coulis de fruits rouges, une boule de glace, une pointe de chantilly, une feuille de menthe cristallisée, ce gâteau fait carton plein !
*** *** *** *** ***
NB : j’ai aussi testé des muffins de courgettes, salés. Dans mon empressement, je n’ai fait aucune photo. Enfin, si, une seule, juste avant de les cuire…
C’est facile à faire, peut se consommer chaud ou froid, en bouchée à l'apéro, en garniture de plat... A servir avec une sauce tomate chaude ou froide ou une sauce crème testée pour l’occasion.
Les proportions plus bas.
Voili, voilou : les courgettes version 2017, c'est fini pour moi ! 

Se mettre au jus !

Dans notre jardin, il y a des betteraves, que les autochtones appellent carotte rouge. (Quelle idée, hein ! Mais comme j’habite ici, je ne vais pas trop m’étendre sur ces extravagantes bizarreries de langage et risquer de froisser mes voisins voisines.)
Les autres années, nous plantions quelques plants (planter des plants : vous avez sans aucun doute repéré l’ampleur de mon champ lexical) et nous récoltions donc quelques betteraves. Cette année, ce fut des graines et une belle récolte.

C’est plutôt râpées crues que nous les consommons. Et puis, j’avais envie de tester un "sirop – coulis – jus de betterave" pour décorer les assiettes, servir de base à certaines sauces et/ou plus si affinité.

J’ai trouvé des recettes de ketchup de betterave, mais pourquoi employer un mot anglais qui – de plus- fait référence à la tomate ?
Encore une fois, ce qui pour moi est une découverte est, pour d’autres, une recette connue depuis longtemps ! 
Je me lance dans ma petite tambouille.
De belles carottes-betteraves rouges, que "plus frais, on peut pas !" Je brosse soigneusement, puis épluche avant de râper.
Je couvre d’eau (environ 50 cl) et ajoute une tablette de bouillon de bœuf, 1 feuille de laurier, 1 branche de thym. Je laisse mijoter 40 mn, puis, à couvert, mon mélange macère une nuit.
J’obtiens 40 cl de jus d’un beau rouge profond, après avoir bien pressé dans une passoire. J’ajoute 1 CS d’échalote et ½ CS d’ail déshydratés dans le jus. Je garde une petite partie de la betterave cuite, le reste file au compost.
J’émince un oignon rouge et le fais cuire sans colorer dans l’huile d’olive.
J’ajoute 1 grosse CS de sucre roux et 1 CS de miel et laisse caraméliser. Je verse mon jus et laisse réduire à petit bouillon durant 20 mn, en remuant de temps en temps.  
ÉPICES : difficile de vous donner les proportions exactes, j’y suis allée en plusieurs fois, en goûtant en cours de route : 1 CS de moutarde, 1 CS de crème de vinaigre balsamique, et piment d’Espelette, cannelle, muscade, clou de girofle en poudre, 4 épices, une pointe de cumin.
Je passe au mixeur, puis au chinois. Mon jus est sirupeux, mais une fois refroidi, je le trouve encore un peu trop liquide. J’ai été un peu frileuse sur le temps de réduction, j’aurais pu dû le laisser un peu plus. Je teste de suite sur une assiette... OK, OK, je dois m'entraîner.
En tout cas, c'est bien joli dans ces petites fioles (environ 30 cl en tout). Et c'est bien bon aussi, ce n'est pas que pour le plaisir des yeux, le palais y trouve son compte.
Je ne sais pas combien de temps je peux garder ce jus.  J’en ai congelé une petite quantité pour voir ce que cela donne. Après quelques jours, j'ai laissé tranquillement décongeler : pas de différence !
Au fait...
J'ai  récupéré ce qui était dans la passoire et la betterave cuite au début. Autant de crème fraîche, une pointe d’ail et de persillade et...
TAC, cette petite bouchée joliment rosée.
Rien de se perd, chez moi, vous savez bien !

Voili, voilou : un  atout de plus pour une présentation soignée.
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