Plus de peur que de mal !

Il y a quelques jours déjà, nous avons dégusté nos premières fraises et j’espère bientôt les framboises ! Un vrai régal sublimement délicieux, mais nous ne sommes pas les seuls à apprécier.
Les oiseaux, principalement des merles peu farouches d’ailleurs, viennent piquer NOS "Mara des bois" et NOS "Gariguette" dans les plates-bandes !
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Mais, on va pas se laisser faire, ça non ! 
Est-ce que je vais manger leurs vers de terre, moi ??
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On a essayé de leur faire les gros yeux, de taper dans les mains quand on les voit,  sauf qu'on ne les voit pas depuis la maison, mais c'est bien évidemment sans effet ! 
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J'ai même l'impression que ça leur fait bien rigoler les genoux
ils viennent nous narguer
attendant que nous soyons à 1 m pour déguerpir ! 
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Afin de les dissuader plus efficacement, je vais fabriquer des petites bidouilles pour les apeurer.
Vous connaissez mes habitudes : qui dit bidouille dit récup… Je sors bien trop de choses, car je ne sais pas encore comment je vais faire ! 
Principalement à base de canettes (gentiment données par ma cop. CLO, merci CLO) et deux modèles différents pour la collection été 2016, à accrocher sur les fils de palissage des framboisiers.

* Version "GLING GLING"
J’ai découpé avec une paire de ciseaux des bandes dans le corps d’une canette.
J’ai retrouvé ces restes de pseudo guirlande de porte. Je les ai agrafées sur le tour.
Un fil de fer tortillé et pour accrocher, un trombone, très facile à mettre en place.
J’en ai fait 5 de cette façon, n’ayant plus de pendeloques en plastique.
Je ne peux pas vraiment voir si cela renvoie la lumière (ciel très gris et beaucoup d'averses ), mais comme c’est très léger, cela se dandine au gré du vent, distillant un petit "gling gling" qui j’espère dissuadera les chapardeurs…

* Version "ENSOLEILLÉE"
Toujours avec une canette. J’ai enlevé le haut et coupé en bandes perpendiculaires presque jusqu’au fond.
J'ai aplati pour former comme une fleur...
Avec une petit pince, j’ai enroulé et vrillé les bandes ou, en les laissant droites, coupé à différentes hauteurs. Même système d’attache.
Pour les fraisiers : je reviendrai vers vous dès que j’ai trouvé une idée car là, je ne peux rien accrocher… En attendant, il y a un filet protecteur.



Trouvé sur le net  et spécialement dédiée à une bretonne de Bretagne, qui va se reconnaître... : 
pub excellente, j'adore !


Voili, voilou :
Devinette pour terminer ( indice en photo ci dessous)
c'est KI... KI va manger des bonnes fraises ce soir :
     * les merles ?
     * moi ?

Pa(s)…nés de la dernière pluie !

Une idée pour sublimer le Comté de Franche Comté : merci à Sab. qui a fait la commissionnaire. 
Le Morbier est parti en Irlande, après quelques péripéties* et le petit Mournier a été dégusté ici.

Rien de bien compliqué, voici les ingrédients :
Je prépare mon mélange pour paner : "moet moet" chapelure et flocons d’avoine, assaisonnement de muscade, ail, herbes déshydratées, paprika, poivre et un  peu de sel.
Je coupe le Comté en carrés, j’aurais pu utiliser un emporte pièces, les tailler en frites… Bref, on a le choix de la forme. Je passe  dans du jaune d’œuf battu, puis dans la panure, 2 fois.
Déposer dans la poêle avec une huile pas trop chaude le temps de dorer et que le cœur devienne fondant.
Mes photos s'arrêtent là :
Nous sommes passés à table...
Evidemment, j'vais pas vous raconter des salades, c’est pas super léger... Prévoir une salade,  quelques pommes de terre si on veut aller jusqu’au bout et pour aller jusqu’au bout du bout, quelques rondelles de saucisse de Morteau !
Chéri et moi, nous avons été très soft et nous nous sommes arrêtés à la salade verte. On peut aussi se déculpabiliser en présentant ces frites de Comté frit à l’apéro, que chacun, chacune participe à sa propre perte !

Voili, voilou : à méditer... le paradoxe du fromage à trous :
Péripéties de Morbier à l’aéroport
# Entre saucisson, Comté et filet mignon séché, se trouvait du Morbier. Sacs ouverts-normal... et, bizarrerie ou zêle de douanier, le Morbier est refusé et voué à la poubelle.
# Après palabres et proposition de le manger sur place, refus du douanier. Mes jeunes retournent dans la zone avant contrôle.
# Mon fils "tranche" comme il peut le Morbier incriminé avec sa carte bancaire et glisse ces morceaux dans les sandwiches déjà bien épais (pain et rillettes de canard maison entr'autres...)
# Retour vers la zone de contrôle, où là, tout passe nickel !
# Re-déballage des sandwiches et remise du Morbier dans son emballage initial.

Bucolique...

Avec les beaux jours qui reviennent ce printemps moche et pourri, j’avais envie de mettre un peu de couleurs dans ma maison, même s'il y en a déjà pas mal !!
Plus que quelques séances de poterie pour cette année... 
Sniff ! 
J'avais vu cette idée de jardinière printanière depuis un bon moment. 


Le fond est ovale, le bord en plaques, fixées après hachures et barbotine.
Un joint intérieur avec un colombin très fin, un premier lissage.
Des fleurs stylisées sur le bord. Pieds légèrement coniques.
Le tout est lissé, puis, comme d’habitude mis à cuire pour le biscuit. 
Dimensions : 27 x 16, hauteur 11 cm
ÉMAILLAGE : 
D’abord l’intérieur. Puis les fleurs sont couvertes de latex pour les protéger pendant l’émaillage extérieur. L’émail est coulé au plus près des bords, de façon à faire des coulures. Il sera plus épais par endroit, donc avec différentes nuances, pour les herbes.
J’enlève le latex pour peindre les fleurs : deux couches. Ensuite, couverte au pistolet, en cabine de peinture, pour un aspect brillant. Retour au four électrique pour la deuxième cuisson.
Enfin, tout ça, c’est la théorie… En pratique, je suis bien déçue, surtout par les fleurs, et même le rendu des "herbes".

Je rapporte à la maison et je vais retoucher à la peinture acrylique.

Je repasse les fleurs en violet rose, repeins les cœurs et utilise un vert soutenu pour quelques brins d' herbes...
Pour terminer, une couche de vernis sur les fleurs. Là, ça me plait !
Voili, voilou : parfaite pour avoir toujours quelques herbes fraîches sur le bord de la fenêtre, ou pour une composition de centre de table.

Très attachée à la terre...

Dans mes hobbies, il y a, entre autres, la poterie et la vannerie, deux disciplines pour lesquelles je suis des cours avec grand bonheur.  Il était donc inéluctable, qu'à un moment donné, j'essaie de marier ces techniques.
Pour cette première "expérience", j'ai réalisé un plateau/ corbeille : fond raku et  tour vannerie.

PHASE 1 : à l’atelier de poterie
Une plaque ronde de 26 cm de diamètre. Les trous, de 5 mm de diamètre, sont espacés de 1,5 cm. Après la cuisson biscuit, ils n’ont plus tous le même diamètre, ce qui pose problème pour la suite. Heureusement, Corinne a LA solution. Elle possède une "Dremel", bien connue des modélistes et autres bricoleurs de précision.
Je repasse dans chaque trou pour les agrandir.
Toujours amoureuse du raku, je passe ma plaque à la fritte 1254. Au sortir du four, je la dépose sur de la sciure, puis parsème l’émail de sciure et découvre les craquelures qui se forment sous mon œil éberlué et  ravi.
Phase 2 : à l'atelier de vannerie
Un brin de rotin dans chaque trou.
Véronique me montre comment torsader les montants en dessous. Je recouperai plus tard les parties noircies par la fumée de la cuisson raku.
Je fais simplement une clôture de quelques centimètres de haut, en montant droit, puis commence la bordure.
Et là, tout compte fait, cela ne me plait guère. Les perforations de la plaque sont un peu trop loin du bord, et c'est pas joli… Je re-démonte toute la clôture, ne gardant que les montants.
Je fais un cordon du même diamètre que les montants. Il déborde légèrement sur l'extérieur et cache un peu la misère de cet espace entre les trous et le bord.
Ensuite, je fais une nouvelle clôture, en essayant d’évaser : c’est mieux.
Un nouveau cordon et une bordure différente de ce que j’ai fait jusqu’à présent : les brins s’arrêtent à l’intérieur.
La finition reste la même, en plusieurs étapes :
     * Brûlage des rognures de rotin tant que c'est encore humide.
     * Séchage complet. 
     * Couper tous les brins inutiles.
     * Pas de teinte, une simple couche de vernis incolore satiné.
Voili, voilou : nul doute qu'il sache se rendre utile...
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